L’échec et l’abandon des étudiants qui entament des études supérieures en première année est en moyenne de 60%! Autrement dit, le taux de réussite moyen est de 40% (2008-2009).
Plus précisément:
- 41.6% pour l’enseignement supérieur de type court (3 ans).
- 42.6% pour l’enseignement supérieur de type long (quatre ou cinq années d’études).
- 39% pour l’enseignement universitaire.
Comment l’expliquer ?
Les raisons principales de non réussite en première année de l’enseignement supérieur sont :
– le manque d’acquis à l’issue de l’enseignement secondaire;
– le fait d’exercer un job d’étudiant;
– le manque de repères stables au sein de l’institution, la difficulté à comprendre les codes de travail et les exigences des enseignants, la difficulté à nouer des contacts avec d’autres étudiants;
– un sentiment insuffisant de compétences;
– des pratiques pédagogiques dépassées.
Notons également que de nombreux étudiants abandonnent ou se démotivent en 1ère année car le cadre (universités ou hautes écoles), la pédagogie et/ou le contenu des études ne correspondent pas toujours à ce qu’ils s’imaginaient. C’est pourquoi, il est important de bien se renseigner sur les différents types de cours prévus dans une formation, comprendre les différences entre les universités et les hautes écoles mais aussi choisir ses études sur base d’un projet professionnel.
A ce niveau, le SIEP peut vous informer, vous conseiller ou encore vous orienter vers les études qui correspondent le mieux à votre personnalité, vos centres d’intérêt et vos motivations.
N’hésitez donc pas à prendre contact avec nous.
Pour plus d’information sur l’échec en 1ère année de l’enseignement supérieur :
- Le Soir, 23 avril 2012 : Le secondaire prépare-t-il bien au supérieur ?
- Marc Romainville et Christophe Michaut, éditions de boeck, 2012: « Réussite, échec et abandon dans l’enseignement supérieur »
- Conférence de Marc Romainville, juin 2012 : « ENSEIGNER DANS L’UNIVERSITE DU XXIe SIECLE. Innover pour mieux former«
- Indicateurs 2011: Taux de réussite en 1ère année des étudiants de première génération dans l’enseignement supérieur