L’Australie, le Canada, Taiwan, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud sont les destinations pour lesquelles un jeune belge entre 18 et 30 ans peut obtenir un « Working Travel Visa », traduit en français par « Programme Vacance Travail » (PVT). A la fin de ses études supérieures, ou à tout autre moment jusqu’à ses 30 ans, un jeune peut acquérir une expérience supplémentaire à l’étranger pendant maximum un an pour apprendre une autre langue, découvrir une autre culture et s’offrir l’expérience d’un premier job à l’étranger. Le PTV offre aux Belges un visa d’immigration temporaire dans 5 pays. La liste des pays avec les informations complètes se trouve sur ce site : https://working-holiday-visas.com/belge
En pratique :
Le PVT qu’est-ce que c’est ?
PVT signifie Programme Vacance Travail. Ça se traduit en anglais par Working Travel Visa. C’est un visa d’immigration temporaire pour des jeunes dont le pays d’origine a un accord spécifique avec le gouvernement d’un autre pays.
Combien ça coûte ?
Le Visa coûte entre 80 et 300 euros en fonction des destinations.
A qui s’adresse-t-il ?
Aux jeunes Belges entre 18 et 30 ans. Mais aussi aux Français et aux Canadiens (d’autres destinations sont possibles).
Que peut-on faire dans le pays ?
On peut travailler, et/ou étudier, mais on n’est pas obligé. Le visa est d’abord un visa découverte, le travail doit être vu comme une activité secondaire. Certains pays émettent des restrictions au niveau de la durée du travail. Par exemple pour la Corée du Sud, on ne peut pas travailler plus de 6 mois et pas plus de 25h par semaine. La Nouvelle-Zélande n’a aucune restriction concernant le travail.
Conditions particulières ?
Pouvoir prouver qu’on a des fonds de réserve bloqué sur un compte : entre 2500 et 3200 euros en fonction des destinations.
Avec les nouveaux organismes qui proposent des séjours à l’étranger sur mesure, on peut avoir l’impression que voyager coûte cher. Mais est-ce vraiment le cas ? Réserver un billet d’avion a certes un coût, mais si à l’autre bout du monde, un travail peut nous permettre de subvenir à nos besoins, le jeu peut en valoir la chandelle. Grâce au travail sur place, on peut aussi imaginer financer des cours de langue pour se perfectionner, tout en profitant d’être en immersion dans le pays qui nous accueille. De retour au pays, on dispose d’une expérience supplémentaire à mettre dans le CV, mais aussi d’un sens critique et d’un regard différent sur le monde.
Notre société a tendance à préférer le confort et la sécurité à l’aventure, la laideur instantanée plutôt que la quête de beauté… Partir permet de casser ces codes. Le début d’une aventure commence par le premier pas. Et si cela vous semble fou de tout quitter pour partir à l’aventure, seul, souvenez seulement de la phrase d’un grand écrivain : « Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais » (Oscar Wilde).